Compte-rendu

rapport détaillé d'un événement, une situation, un ouvrage etc. Des récits simples comme le Ricard, le tout sans vous soûler (j'espère).

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Par Caroline Ricard
15 avr. · 6 mn à lire
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#CQJA1 : ce que j'ai aimé

Un condensé de tout ce que j'ai aimé voir, lire, faire, découvrir ces derniers temps.

C’est un peu long. Je remarque que je mets beaucoup de temps à écrire et écouter plus qu’à lire. Promis la prochaine fois je fais un effort.

Mode & beauté : marques, concepts, découvertes

Baserange

J’ai découvert la marque Baserange sur les réseaux sociaux, puis j’ai eu la chance de mieux la connaître grâce à son agence de presse en fin d’année dernière. Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais absolument persuadée que la marque était espagnole. Je crois que c’est parce que je la trouve extrêmement libre, elle ose et n’a pas peur d’être qui elle est, ce qui me fait beaucoup penser à la femme espagnole. Bref, Baserange n’est absolument pas espagnole, c’est une marque créée en 2012 par Blandine Legait (française !) et Marie-Louise Mogensen (danoise !). J’ai envie de me pencher encore plus sur la question, mais Baserange est super impliquée dans la Responsabilité avec un grand R, que ce soit au niveau du sourcing, de la production que du côté purement humain. Enfin, je dirais que je suis plutôt fan de la communication de la marque et de ses prises de position notamment sur les réseaux sociaux. Tous les corps sont représentés, ici les personnes qui prennent la pose ne sont pas des mannequins professionnels, il s’agit parfois de personnes travaillant pour la marque. On voit de vrais corps, des cicatrices, des textures de peau, quelques plis, des bourrelets et des morphologies différentes : on s’identifie et ça marche.

Ps : en bonne psychopathe et monomaniaque j’ai commandé plusieurs pièces sur le site internet de la marque puis je me suis également perdue sur Vinted. Quand on aime on ne compte pas, ou presque.

3 moires

Le projet de Ludivine est archi intéressant. En 2022, elle a lancé 3 moires, un projet qu’elle nomme “Art-à-porter” et qui mêle sa passion pour le crochet et celle pour le temps (d’un point de vue physique). Sa mère lui a appris le tricot mais elle s’est davantage tourné vers le crochet pour son aspect plus créatif. On retrouve le concept de temps par le côté parfois déstructuré des pièces, le fil bien visible (ici, il représente la Flèche du temps, une expression qui illustre le fait que le temps semble s’écouler de manière linéaire). Je trouve le projet 3 moires très smart et hyper, hyper créatif. Je suis toujours impressionnée de voir cette génération (je crois que Ludivine a 23 ans) se renseigner par elle-même et apprendre certaines techniques grâce aux tutos disponibles sur internet. Elle n’a… pas le temps, tout simplement !!

La Mega water de talm

Je l’ai terminée il y a quelques jours et comme beaucoup, j’ai adoré l’utiliser. Avant toute chose, quand vous regardez la liste INCI, c’est déroutant : eau et sels minéraux. Un point c’est tout. Sur le site internet de talm, il est précisé que dans ces sels minéraux on retrouve du phosphore, du magnésium, du calcium, des électrolytes et du silicium. J’ai vu passer de nombreux témoignages de femmes, expliquant à quel point la mega water avait non seulement révolutionné leur routine, mais aussi changé l’aspect de leur peau, réglant parfois des problématiques d’acné et même d’eczéma. Je ne suis pas sujette à ces problèmes de peau. En revanche j’ai de l’acné hormonale à l’approche de mes règles, et quelques pores dilatés. J’ai moi aussi, vu un changement sur la qualité de ma peau, alors que je suis la première à crier sur tous les toits que “sur moi, rien n’est jamais révolutionnaire”. Je dirais qu’au-delà de ça, j’ai trouvé le geste simple et efficace, parfait pour intégrer la skincare routine d’une femme qui n’aurait que 2 minutes pour prendre soin d’elle, pas plus, pas moins. Je sais à quel point cela peut être challengeant de concrétiser des idées qui fourmillent dans nos têtes. Alors rien que pour ça, bravo Kenza.

Lectures

Une amie de la famille

J’adore lire. J’ai peu le temps de lire. Mais j’ai décidé que j’allais essayer de transformer mes mauvaises habitudes (trop de temps d’écran) en meilleures habitudes (plus de temps de lecture). J’avais pas mal commencé en décembre et puis j’ai un peu stagné, entamant 4 livres en même temps et n’en finissant aucun. En tout cas, j’ai terminé “Une amie de la famille” de Jean-Marie Laclavetine, que l’on m’avait conseillé il y a bien de cela 3 ans au moins. C’est émouvant sans tomber dans le pathos, ça parle de deuil, de souvenirs, de famille et puis de recherches. Tout au long du roman l’auteur cherche à reconstruire un puzzle, les pièces étant son histoire familial, lourde de la perte d’une soeur aînée, 50 ans auparavant. Je vous laisse avec la 4ème de couverture :

Le 1er novembre 1968, alors que nous nous promenions sur les rochers qui surplombent la Chambre d'Amour à Biarritz, ma soeur aînée a été emportée par une vague. Elle avait vingt ans, moi quinze. Il aura fallu un demi-siècle pour que je parvienne à évoquer ce jour, et interroger le prodigieux silence qui a dès lors enseveli notre famille. Je suis parti à la recherche d'Annie. Je l'ai vue revenir intacte dans sa fougue, ses doutes, ses enthousiasmes, ses joies et ses colères : une jeune femme d'aujourd'hui.

Guide “3 principes pour une vie d’aisance” de Dina Ktb

Je suivais Dina Ktb depuis quelques temps déjà, mais son profil s’est réellement distingué en octobre dernier. Alors que je prenais les sujets d’actualité très à coeur, oscillant entre intense colère et profonde tristesse, elle a réussi à me faire réfléchir autrement, par des paroles rares, mesurées et pourtant très simples (mais pas simplistes !). Changer d’abord qui on est avant de vouloir changer le monde. Prendre soin de soi et de sa santé mentale avant de vouloir prendre soin des autres etc. Ça peut sembler logique pour certain.es mais pour moi c’était loin d’être le cas, tout simplement car dans mon esprit, seuls le dévouement et la loyauté comptaient. Il y a peu de temps, Dina Ktb a réalisé un guide assez concis, accessible gratuitement sur son compte Instagram. Elle y met en parallèle des préceptes de l’Islam avec nos besoins et envies d’accéder à une vie d’aisance. En insistant notamment sur un point qui me parle beaucoup : ne plus avoir la sensation de se disperser, de perdre du temps, de ne pas être “efficace”. Cela m’a permis de remettre le focus sur ce qui comptait pour moi et était vraiment important, et qu’elle résume parfaitement par : donner (de son temps, de l’argent, une compétence etc.), demander pardon et être reconnaissant. Le mieux étant bien entendu de tenir un carnet ou un journal de bord pour pratiquer au quotidien ces trois principes (on reparlera du concept de journal de bord !).

Podcasts

Histoires d’argent avec Juliette Katz

Je l’avais déjà écouté mais je ne m’en rappelais plus bien. J’ai profité que l’épisode soit remis en avant par Fabrice Florent pour (ré)écouter le témoignage de Juliette Katz, qui est passée du RSA à l’argent de l’influence. Entre illégitimité, transmission, émotions et ambivalences assumées. C’est sincère, sans langue de bois, on parle vraiment d’argent et des avantages liés à la création de contenus.

Témoignage d’Agathe Sorlet sur Bliss

Comment devient-on mère après une enfance chaotique ? Comment on survit à l’inceste, à la violence, au froid et à la faim ? Comment on arrive à se reconstruire et à finalement trouver l’amour, le vrai, avec un homme respectueux et aimant. Le témoignage d’Agathe Sorlet m’a beaucoup remuée. Je l’ai trouvée si courageuse et solaire. Résiliante même si ce mot me saoule un peu parfois. Elle nous raconte le pire avec simplicité, ça prend au bide mais ça fait sourire à la fin, promis.

Vous avez un MP : Nolyne Cerda

Nolyne Cerda est journaliste et podcasteuse. Je connais un peu Nolyne, je suis son parcours, elle a en réalité bien plus que ces deux casquettes. Je trouve très empreinte de poésie, elle a l’air de toujours réussir à trouver le beau dans des choses qui peuvent parfois sembler insignifiantes. Ce n’est pas pour rien qu’elle a lancé un compte Instagram dédié aux jolis clichés de Paris, un Paris romantique, un Paris que l’on découvre à travers les yeux de Nolyne, et ce n’est pas pour rien non plus qu’elle vient de lancer un nouveau podcast : Vous avez un MP. Lorsqu’elle m’a proposé de l’écouter avant sa sortie officielle, je crois qu’elle pensait que je n’allais pas vraiment l’écouter. Du moins que j’allais le survoler. Et pourtant c’est avec joie que je l’ai lancé, même si cela s’est fait en deux temps. Dans ce premier épisode, Nolyne s’entretient avec l’illustratrice et autrice Diglee. On parle de poésie et surtout de poétesses, on se questionne sur ce qu’est la poésie féminine (qui est en réalité plurielle). Ce n’est pas nécessairement mon domaine, mais ça m’a beaucoup intéressé et surtout ça m’a donné envie d’approfondir et de commencer à m’intéresser davantage à ces femmes qui jouent avec les mots.

Vidéos : YouTube, séries, films etc.

D.A, l’interview par Narjes avec Isha

Je regarde chaque épisode de D.A depuis la sortie du média. J’ai particulièrement été touchée par l’interview d’Isha, qui est un artiste que je suis sans pour autant trop en savoir sur sa vie et son processus de création. Je sais pourtant qu’il a l’habitude de l’intime. Mais j’ai trouvé que la discussion était rondement menée par Narjes Bahhar. Alcoolisme, dépression, projets, Isha aborde tous les sujets sans sourciller. Pour ne pas oublier, j’avais noté dans mon téléphone “ le passage sur sa mère “ et je réitère. C’est à la toute fin de l’interview : ne me remerciez pas.

“Good Grief”, sur Netflix

Début janvier je tombe sur une story de Claire Touzard que j’aime beaucoup. Elle parle de ce film en disant

Good Grief de Daniel Levy est un film juste et sensible sur le deuil et l’amitié. Je vous le recommande en ce dimanche soir. Il me fait beaucoup penser au livre The year of the magical thinking de Joan Didion.

Voilà je n’ai rien à rajouter, si ce n’est que je ne me rappellerais peut-être pas de ce film dans 10 ans MAIS il fait beaucoup de bien et questionne aussi sur le lâcher-prise, notamment concernant des interrogations dont on ne pourra connaître les réponses et selon moi, l’importance de rester sur le positif d’une situation comme d’une relation.

Le journal de bord de Sabribeny

Je suis peu objective car je suis profondément admirative (ok fan) de Sabrina et de son travail. Mon problème (est-ce vraiment un problème?) c’est que quand je vois des gens aussi talentueux et créatifs j’ai envie que tout le monde s’en rende compte. Sabrina fait partie de ces personnes et j’ai rarement vu ça. Elle transforme toutes les choses du quotidien en une forme d’art qui lui est propre. Mais si je dois me concentrer (et il le faut !) je voudrais mettre en avant son format de vidéos pour parler et dévoiler son journaling. On se laisse porter par sa voix, ses images, son processus de création. Je vous dit qu’elle arrive à tout rendre stylé ! Elle m’a donné envie de m’y remettre, de reprendre un carnet rien que pour moi, pas pour parler de maternité et des exploits de mon fils. Je n’arrive pas encore à m’y tenir comme elle de manière quotidienne mais j’essaie. Elle m’a aussi fait acheter des feutres pour tenter de dessiner. Ça aussi, je n’y arrive pas encore mais j’essaie.

Les vlogs d’Élodie (le coin d’Élodie)

Je suis depuis longtemps l’univers d’Élodie et son esthétique. Elle fait partie des rares créatrices dont je regarde constamment le contenu, notamment ses vlogs, ses moments à l’atelier mais aussi ses sessions vision board. Je l’imagine tout organiser correctement et de manière aesthetic sur Notion (peut-être que pas du tout !!) et ça me passionne supplément ça me détend.

PS : j’avais noté dans mon téléphone “très satisfaisant” voilà j’avais encore visé juste.

Aurélie Zimmermann alias Fashion Quiche

J’ai découvert le contenu d’Aurélie Zimmermann alias Fashion Quiche sur les réseaux sociaux et j’ai beaucoup aimé (hop, une nouvelle abonnée). Elle décrypte des tendances (principalement mode) de manière pointue, avec une touche d’humour et un angle sociétal que j’adore. Aurélie a également un format vidéo d’analyses avec Arte qui est vraiment, vraiment cool. (Sharp, comme on dit.).